photographies et textes de Marc Deville
Dans la plus part des îles Caraïbe le carnaval est l'occasion pour la population de relâcher son stress dans une ambiance de liesse, de dancer aux sons des tambours et sur des rythmes hurlés par les sonos poussées au maximum, de voir et d'être vu sous des apparences féeriques ou burlesques.
Toutefois, au carnaval de Fort de France , s'ajoute un comique extravagant dans les déambulations et le choix des costumes des carnavaliers. Ce fait est valable lorsque certains groupes s'agitent pour travestir en public, les évènements de la vie insulaire et de la politique locale ou nationale de l'année . La consonance burlesque de ce carnaval incite donc à amplifier, à transgresser, le caractère satirique et provocateur des participants, prêts à ce défouler, sans papa ni curé .
Faut-il encore citer l'impressionnante variété des 28 groupes constitués pour ce carnaval, recensés aujourd'hui : Ce sont les Bawdjak, le Collectif des orchestres de rue, les Chars,les Diables rouges, les Diablesses, les élections, la Fédération du Carnaval Martiniquais, ou encore, les Groupes à pied, les Hommes d' Argiles, les Hwahwa. Mais aussi défilent dans ce carnaval de Fort de France : les Karolyn zié loli, les Malpropres, la Marian lapofig , et encore les Mas lanmo, le Mèdsin lopital, les Nèg gwo siro, les Rad Kaban, les Reines et Roi, les Tambour, On y trouve enfin, les Tanbouyé, les Ti bwa, les Touloulou, le Vaval et le Vidé.
Ces effigies du carnaval ce distinguent par leur diversité et l'importance qu'ils tiennent dans la tradition centenaire du carnaval de la Martinique, que couronne une multitude de Trophés et récompenses attribuées aux participants par des milliers de votes.
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